Les embarras de paris, de nicolas boileau (1666)
I. Une vision réaliste de Paris
1. Description de la vie quotidienne
- énumération des métiers, lexique de l’artisanat V22-23, rythme binaire -> donne un effet de réel
- déictiques spatiaux « ici-partout-là »
- présentation du décor, Complément Circonstanciel Lieu « ci-Paris »
- expansions du nom, Adjectif Q, V1 « lugubres cris » -> visite guidée de Paris qui détaille ce qui est vu
2. La description de la souffrance réaliste
- présent de vérité générale, V9 « Ce n’est… »
- champ lexical du bruit, V9 « un enfant qui crie » + 18 occurrences au bruit
- registre pathétique V20 « De cent coups de marteaux me va fendre la tête » -> description d’un microcosme qui semble vivre en autarcie et dans une quotidienne agression
3. Une description vivante et dynamique
- syntaxe dynamique avec propositions infinitives, V20-22 « De cent coups […] les maçons travailler, les boutiques s’ouvrir. »
- ouverture in medias res V1 « Qui frappe l’air, bon Dieu !... » + 3 modalités interrogatives
- hémistiche V1 = modalité exclamative -> donne un effet oratoire avec des questions rhétoriques -> captatio benevolentiae = début d’une période oratoire chercher à capter la bienveillance et l’attention de son auditoire
- lexique du mouvement, verbes d’action V5 « sauter » ; V47 « accroche » conjugués au présent de narration.
- présent d’énonciation personnelle V1->6 ; V21->29 -> donne une tonalité plus lyrique, devient subjective
II. Une vision satirique
1. Une description critique (ironique) de la vie quotidienne
- utilisation des exagérations, énumérations, gradations, hyperboles V6 « tout l’enfer » ; V20 « de cent coups de marteaux » + gradation embouteillage
- multiplications des termes avec des nombres
- parodie du registre épique et tragique : appel à Dieu, lexique du ciel -> donne un effet comique parce que décalé avec la situation, le ciel contre l’enfer. Le point de vue est interne,