Roman en deux parties
Première partie (chap. 1-10):
Le texte débute sur une description au présent de la cité de Monthiers qui se trouve en face du lycée Condorcet et où les élèves se rendent pendant les grandes pauses (à 10.30 et à 16 heures). Leurs jeux sont qualifiés de brutaux.
C'est un soir d'hiver, et les élèves de la cinquième s'y rendent pour faire une bataille de boules de neige. Un élève pâle, un peu claudiquant (Paul) se rend dans la cour de la cité pour s'approcher de Pierre Dargelos, un garçon méchant, mais adoré par le protagoniste qui veut enfin montrer à celui-ci d'être digne de son attention. Mais il reçoit tout de suite une boule de neige dans le visage et une autre dans la poitrine - ces boules cachent de grandes pierres et le blessent gravement. Il perd connaissance. Son ami Gérard appelle de l'aide et on transporte Paul chez le concierge. Le censeur de l'école arrive et questionne Paul et les autres élèves sur les événements. Gérard affirme qu'il y avait une pierre dans la boule de neige - mais Paul (à l’étonnement de Gérard) affirme contre toute évidence qu'il s'était agi d'une simple boule de neige. Voulant soutenir son ami dans son héroïsme, Gérard refuse l'accompagnement du censeur et monte seul avec son camarade dans la voiture qu'on avait fait venir pour le transporter à la maison.
Paul risque à tout moment de s'évanouir ce qui terrorise Gérard qui se demande pourquoi son camarade n'a pas dit la vérité, mais ne voulant pas trop ressentir l’humiliation devant les autres, il commence bientôt à douter de sa propre version. Ce n'était peut-être vraiment pas si grave...
Quand Gérard arrive avec Paul Rue Montmartre, la sœur de Paul, Elisabeth (16 ans) leur ouvre la porte, en le couvrant de reproches. Elle ne semble pas prendre au sérieux la blessure de Paul. Mais elle le fait vite passer à côté du salon où se trouve sa mère pour le faire entrer dans la chambre. Dépassée par le devoir de veiller sur sa mère paralysée et dépressive depuis un