Le domaine politique et militaire : l’UE est souvent considéré comme un « nain » sur le plan politique et militaire : pas d’armée européenne, mais le « bouclier nucléaire » des Etats-Unis et les troupes de l’OTAN ; pas de représentant (président, 1er ministre de l’UE parlant au nom des 27); enfin des institutions compliquées (aux dires pas seulement des élèves mais des profs…). Pourquoi ? Parce que les citoyens européens préfèrent dans leur grande majorité une Union contrôlée par les Etats et attachent plus d’importance aux politiques nationales. Dit autrement, le grand projet d’il y a 50 ans (faire la paix entre Européens, constituer un bloc comparable à l’Union Soviétique ou aux Etats-Unis ne tient plus, surtout pour les plus jeunes générations, habituées à la paix.

- Le domaine économique : les Européens savent fabriquer des avions et des fusées performantes (Airbus et Ariane, des autos et des trains à grande vitesse) mais ils ont raté la révolution informatique (logiciels, processeurs et mémoires). Sauront-ils à temps fabriquer les nouvelles voitures ou investir massivement dans les technologies « propres » ?
- Le domaine culturel : les Etats-Unis sont leaders dans les films et les séries tv et les exportent. Nous avons du mal à faire comme eux ; et nous sommes handicapés par nos nombreuses langues (mais celles-ci font aussi notre richesse culturelle !)

Bilan : les Européens avancent en ordre dispersé (priorité aux politiques nationales et aux économies nationales), alors que les directives (lois européennes) de la Commission de Bruxelles, co-décidées par le Parlement Européen de Strasbourg, régissent de plus en plus nos existences.
C’est un choix qui risque d’être confirmé aux élections européennes, s’il y a une abstention massive.
L’Union Européenne doute d’elle-même et ses citoyens aussi