Les femmes savantes - molière analyse
Molière vit au 17e siècle, alors que la société dans laquelle il demeure agit pour le bien de l’état et développe un intérêt pour les sciences. À la fois dans le courant de préciosité et dans celui du classicisme, sa pièce de théâtre Les femmes savantes est présentée pour la première fois en 1672, et c’est de cette pièce de théâtre que provient l’extrait « Acte V, scène 4 ». Dans Les femmes savantes, Molière raconte l’histoire d’Henriette qui veut épouser Clitandre, mariage qui ne plaît guère à sa mère Philaminte, à sa tante Bélise et à sa sœur Armande, des femmes savantes qui la préfèrent dans les bras d’un prétendu savant, Trissotin. Suite à plusieurs tentatives pour les faire changer d’avis, Clitandre finit par recevoir la bénédiction de Philaminte lorsque l’oncle d’Henriette, Ariste, feint la perte de fortune de la famille et que Trissotin abandonne son union avec Henriette. L’auteur dévoile ainsi les valeurs des femmes savantes et y démontre les effets négatifs dus à leur éducation. L’extrait « Acte V, scène 4 » reflète à la fois la préciosité et le classicisme à travers l’ordre, les apparences et les passions néfastes.
Premièrement, l’auteur introduit l’ordre par l’intermédiaire du pouvoir : « Allons, Monsieur, suivez l’ordre que j’ai prescrit, / Et faites le contrat ainsi que je l’ai dit. » (v. 1778-1779). Cela traduit le fait que Chrysale ait repris le contrôle de la situation et use maintenant de son pouvoir. L’utilisation de l’impératif accentue le pouvoir de Chrysale. Donc, le pouvoir employé par Chrysale contribue au maintien de l’ordre. Puis, Molière aborde la tromperie : « Je ne vous ai porté que de fausses nouvelles ; / Et c’est un stratagème, un surprenant secours / Que j’ai voulu tenter pour servir vos amours, » (v. 1760-1762). Ceci manifeste le fait que d’user de tromperie a permis d’éclaircir la situation. L’accumulation des descriptions de cette tromperie renforce l’effet positif qu’elle a eu. La tromperie bien