LES FEMMES SAVANTES
Tout d’abord, on remarque dans cette scène que Vadius et Trissotin sont de bons connaisseurs de l’Antiquité, on retrouve beaucoup de mots, de noms appartenant au champ lexical de l’Antiquité ou de noms d’écrivains et philosophes grecs (« un Grec », « Théocrite et Virgile », « Horace », « les odes », « les églogues », « l’ithos et le pathos »). De plus, vers 964, lorsque Vadius parle « d’un Grec », il fait référence à Epicure, un auteur grec. On trouve également beaucoup de mots qui font partie du champ lexical de l’art littéraire (« auteurs », « vers », « mots », « sonnets », « rondeaux », « madrigaux », « bouts-rimés »). Tous ces mots, toutes ces expressions montrent que les deux hommes veulent montrer leur savoir en utilisant des mots assez compliqués (tels que « églogues », « odes », …), qui ne sont pas souvent utilisés dans la vie courante et qui n’ont pas vraiment lieu d’être dans une discussion entre deux personnes qui viennent de se rencontrer. Cela apporte un petit côté comique à leur échange.
Cette