Introduction : Victor Hugo est un poète romantique du XIXème siècle qui écrit parfois dans le satirique, dans l’épique, ou encore dans le lyrisme comme Les feuilles mortes en 1831, qui exprime ses sentiments personnels. « Soleils couchants » est issus de ce recueil et est composé de XI poèmes. Nous étudierons ci-dessous le 6ème qui décrit l’expression des sentiments de Victor Hugo face à la fuite du temps qui n’a pas de réelle conséquences sur la nature mais en a sur l’homme.
Problématique ?
Pour répondre à la problématique, l’analyse mettra en évidence l’expression de la fuite du temps puis la différence entre la fuite du temps humain et de la nature.
I) L’expression de la fuite du temps A) Le cycle de la nature 1) Le temps reviendra. « Le soleil s’est couché…demain viendra l’orage » (v.1 et 2), opposition entre le passé et le futur qui donne une impression d’un cycle continue de la nature. 2) Insistance sur le temps qui passe. « Puis l’aube, » (v.3), « puis les nuits, puis les jours » (v.4), il y a une anaphore avec le mot « puis » qui décrit une suite dans le temps et une énumération des moments de la journée, le cycle d’une journée. 3) Ce n’est pas la dernière... « Puis les nuits, puis les jours » (v.4 opposition entre les nuits et les jours, période qui s’opposent, mis au pluriel, ce qui montre que le temps ne va pas s’arrêter, il y aura encore beaucoup d’autres journées.

B) Vitesse à laquelle le temps passe 1) Le mouvement du temps. « s’est couché » (v.1), « viendra » (v.2), « passeront » (v.5), « roule » (v.7), avec ces différents verbes il y a la présence du champ lexical du mouvement qui renforce l’impression de vitesse du temps qui passe. 2) Les jours passeront... « ils passeront en foule » (v.5), on a là une métaphore avec le mot « foule » qui rappelle que les jours seront nombreux et mouvementés étant donné que le mot foule signifie un ensemble de personne. 3) Les jours passeront partout. « Sur la face des mers,