Les Folies de la diagonale

L’apprentissage de la lecture par méthode syllabique :
Merci la syllabique ! Tous les spécialistes de la lecture rapide le proclament : l’apprentissage de la lecture par la méthode ancienne est largement responsable de la lenteur de lecture.

« L’âge de nos stagiaires, de 30 à 50 ans, est caractéristique », explique Joëlle Ankaoua, animatrice de stages de lecture rapide du centre de formation Centor Idep. Ils font partie de générations qui ont appris à lire syllabe par syllabe. Ils ont tendance encore aujourd’hui à prononcer les mots dans leur tête quand ils lisent, comme s’ils disaient à voix haute, c’est pourquoi ils ne vont pas vite.

La capacité de lire vite :
« L’œil peut percevoir nettement 25 signes en même temps. Encore faut-il savoir utiliser cette capacité. Quand on parle, on prononce 100 à 150 mots par minute, on en écrit 40 et un lecteur moyen en lit 400. Les lecteurs syllabiques vont à la vitesse de l’oral avec 150 à 200 mots. Les bons lecteurs sont à 800 mots et, lors d’un championnat de France de lecture rapide, les candidats dépassent parfois
2 000 mots, toujours par minute. »

Les méthodes de la lecture rapide :
Outre celle du repérage, qui consiste à chercher une information précise dans un texte, on recense deux grandes méthodes de lecture rapide.

Le survol, d’abord, très utile pour synthétiser un livre d’idées. On peut, en très peu de temps, comprendre globalement un ouvrage et en retenir les informations essentielles simplement en suivant un certain ordre : lire le titre, le prière d’insérer, le sommaire, l’introduction, la conclusion, le début des chapitres… Á la fin d’un survol, en une demi heure environ, on doit être capable de faire un exposé sur l’ouvrage.

L’écrémage, ensuite, qui visse à retirer l’essentiel d’un article compte rendu, petit rapport, etc. Pour la lecture de la presse, notamment, que beaucoup de cadres et de dirigeants se plaignent de ne pas avoir