Les fondements des échanges internationaux
Avec la montée du chômage et la concurrence croissante des pays émergeants, le doute du libre-échange s’installe. Dans le domaine international, les politiques commerciales varient entre deux extrêmes, d’une part le libre-échange avec l’ouverture des frontières et d’autres part le protectionnisme avec une fermeture plus ou moins complète.
Au XIXème siècle, l’Europe se libre-échangiste sous l’influence de l’économie dominante : l’UK. Puis, avec la concurrence des USA et de l’Allemagne, des mesures protectionnistes apparaissent. La fin du XIXème et la première moitié du XXème seront marqués par le protectionnisme (surtout après la crise de 1929).
Après la 2WW, les pays industrialisés recherchent l’ouverture de leurs économies et le développement des échanges. En 1947, la création du GATT (Accord général sur les tarifs douanier et le commerce), qui à pour principe le libre-échange, confirme cette évolution.
Depuis la signature des Accords de Marrakech (15 avril 1994), tous les pays membres du GATT participent à une nouvelle institution : l’OMC. Cependant, la crise internationale actuelle caractérisée par une croissance ralentie et une concurrence intense des conflits engendrent de nouveaux des pratiques protectionnistes.
1. LES THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL
a. La théorie classique du commerce international
→ La théorie de l’avantage absolu développé par Smith en 1776 (richesse des nations)
→ La théorie de l’avantage comparatif développé par Ricardo en 1817 (principe d’économie politique) cf. Chapitre 1
b. La théorie suédoise du commerce international avec Hecksher et Ohlin
- Hecksher, en 1919, cherche à expliquer l’existence de coûts comparés différents contrairement à Ricardo qui admet que les techniques de production peuvent être facilement transférées d’un pays à l’autre.
Pour Hecksher, les différences de coûts de productions entre pays s’expliquent essentiellement parce que les