les fonds monétaires
Elle consiste à la libre circulation des biens, des services et des capitaux au delà des frontières.
Si la « mondialisation » grandissante de l'économie mondiale est un processus incontestable, induit par l'ouverture croissante des diverses économies au commerce extérieur et marqué par l'affirmation toujours plus poussée des spécialisations et des interdépendances entre firmes et nations, il faut bien voir qu'il ne s'agit là que de l'aboutissement d'un mouvement aux origines immémoriales. L'objectif d'élargissement du commerce s'est manifesté dès l'Antiquité, tant il est vrai que l'échange (et donc le marché) a très vite révélé aux hommes les avantages de la spécialisation, de la production quantitativement élargie (réduction des coûts), de la réciprocité, voire de la solidarité due aux complémentarités établies entre échangistes. Cet objectif n'a pas été perdu de vue au Moyen-Âge, mais a surtout connu un forte accélération vers la fin du XVe siècle (grandes découvertes, naissance et élargissement du commerce transatlantique). C'est à cette époque, sans doute, que la mondialisation a peut-être commencé – et non après la chute de l'empire soviétique en 1989, comme on voudrait parfois nous le faire croire(1)! Elle n'a, par la suite, cessé de s'affirmer, du XVIIe siècle à 1914 notamment et ce, on le sait, au travers d'une accélération quasi permanente. Après une forte régression entre les deux guerres mondiales, elle a naturellement repris une vigueur