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LES FORCES DU CAPITALISME ACTIONNARIAL

Les années 1970 marquent la fin des Trente Glorieuses et, avec elle, l’échec des politiques économiques fordistes. La décennie des années 1980 a vu naître la montée en puissance des investisseurs financiers qui ont pris une part croissante dans le capital des plus grandes entreprises au détriment des manageurs qui perdent de leur influence au sein de la direction de l’entreprise. C’est l’émergence du capitalisme actionnarial. Ce nouveau capitalisme repose sur des principes bien précis tels que la modification du rapport de force entre travail et capital dans la répartition des richesses, la financiarisation de la gestion des entreprises, l’apparition des investisseurs institutionnels, et surtout la gouvernance d’entreprise.
Il est intéressant de voir quels sont les apports du capitalisme actionnarial sur notre économie désormais mondialisée.
Nous observerons que ces forces apparaissent tant au niveau de l’organisation du travail qu’au niveau financier.

I) NTIC et globalisation financière, les deux moteurs principaux de ces transformations * L’apparition des NTIC (téléphonie mobile, internet…) favorisent la circulation des informations, des connaissances. Appliquée à la bourse, cette modernité technologique permet une meilleure réactivité des marchés financiers, ce qui entraîne évidemment plus de rentabilité. Les marchés sont ainsi mondialisés, ce qui permet des échanges plus faciles et une concurrence plus accrue qui stimule l’innovation. * Avec le capitalisme actionnarial on assiste à une globalisation financière que Plihon définit comme « le processus d’interconnexion des marché des capitaux au niveau international et national conduisant à l’émergence d’un marché unifié de l’argent à l’échelle planétaire » ce qui permet aux entreprises de se tourner de plus en plus vers les marché pour rechercher des financements. On remarque ainsi que ce nouveau