Depuis le milieu des années 1980, un système de freinage a fait son apparition sur le marché : le freinage A.B.S. À présent, cette technologie fait partie de l’équipement de série de la majorité des véhicules du Canada. Ce dispositif de frein anti-blocage augmente le contrôle du conducteur à sa voiture automobile. En fait, d’après un sondage de l’Association canadienne des Automobilistes, 66% des participants associent avec justesse le système A.B.S. à la stabilité de la voiture. Mais ces conducteurs savent-ils vraiment comment fonctionne ce dispositif? Ont-ils conscience des interactions du freinage A.B.S. sur le domaine politique et environnementale? Ce texte répondra à ces questions du mieux possible[1].

Tout d’abord, pour comprendre le circuit de freinage A.B.S., il faut comprendra le circuit de freinage classique. Un dispositif de freinage comprend un freinage de service, un freinage de secours et un freinage de stationnement. En général, ce dispositif marche par une pompe hydraulique[2]. Un système hydraulique est « un assemblage de composante fonctionnant de manière unitaire et souvent en interaction afin d’utiliser un fluide sous pression pour effectuer un travail mécanique. » Ce système est basé sur la différence de pression entre deux zones, ce qui crée une force et un mouvement. Le fluide utilisé n’est pas compressible parce que c’est un liquide. Dans le cas de la voiture, c’est l’huile qui joue le rôle du fluide[3]. Pour en revenir aux freins, il existe deux sortes de freins : les freins à disques et les freins à tambours (voir ANNEXE I). De nos jours, les freins à tambours ne sont plus répandus. En plus, le système A.B.S. ne s’installe que sur les freins à disques[4]. En effet, « le système A.B.S., comme tout système de freinage, a pour but de diminuer l’énergie cinétique d’un véhicule en la transformant en énergie calorifique[5]. » Comment ce système fonctionne? Des détecteurs de vitesse, ou un calculateur, situé sur chaque roue détermine si