Frontière : ligne imaginaire séparant deux territoires.
Ambivalence entre protection et échanges.
Frontières et échanges sont-ils des termes compatibles ? Dans quelle mesure les frontière nous protègent-elles d’autrui, et dans quelle mesure nous enferment-elles ?
I- Ce qui sépare mais définit une identité propre

- La frontière est ce qui délimite les pays. Elle se compose de barrière réelle (frontière EU/Mexique ; mur de Berlin) ou imaginaire.
- Présence de service douanier sur les routes de passage des frontières.
- La frontière délimite une juridiction, et celle-ci délimite des droits et des devoirs, au sein d’un pays, et donc une certaine culture. Ainsi les frontières d’un pays correspondent aux murs des cités antiques. Or les murs des cités antiques, où étaient disposées des portes pour en entrer et en sortir « les portes de l’enceinte » (Exemple des portes du temple de Janus, à Rome, que l'on ouvrait quand on déclarait la guerre, et qu'on fermait quand on faisait la paix) → appartenance un peuple.
- L’enceinte : ce qui entoure et protège un espace, rempart pour se protéger des invasions au moyen-âge.
- Sécurité car la frontière permet de filtrer ou de laisser passer (toujours l’exemple des portes de la ville, ou les miséreux ne pouvaient espérer accéder).
- Frontière morale : ce que l’on ne doit pas dépasser, la limite entre le bien et le mal. Exemple du personnage de Dracula qui devient un mythe moderne sur le questionnement des frontières entre l’animal et l’homme, la vie et la mort, le bien et le mal.
II- L’au-delà de la frontière : autrui dans ce qu’il a de menaçant et de fascinant.

- Le passage de la frontière c’est l’avancée dans l’inconnu. Je m’éloigne de ce que je connais, de ce que je maîtrise, et m’engage quelque part que je ne connais pas, qui n’est pas mon territoire mais celui d’autrui. Les frontières sont de grandes pourvoyeuses de peur et de fantasme, en passant la frontière je sais que je ne suis plus en face de mon