Les grands courants de la pensee economique
I. Les précurseurs de l’économie
A. L’antiquité
L’économie : la science de l’accumulation des richesses. ▪ PLATON La République : économie comme la gestion des biens et des personnes de la façon la plus juste possible dans la cité idéale. Idée d’une société divisée en trois classes.
Droit de propriété réservé à la classe inférieure des « producteurs ». Les autres classent assurent la sauvegarde des mœurs, elles sont écartées de toute activité économique pour les préserver de toute corruption ▪ ARISTOTE division en trois branches de la science de l’homme : l’éthique, l’économique, et la politique.
Ethique relève de l’individu, la politique de la Cité, l’économique caractérise l’activité familiale.
Economie : oîkos, et nomos ( ensemble des règles de conduite des activités domestiques.
Aristote condamne l’activité économique lorsqu’elle s’écarte de la satisfaction des besoins familiaux.
Il oppose la chrémastique naturelle à la chrémastique mercantile. Exemple : accumulation de monnaie.
B. La pensée médiévale
Moyen Age : renouveau des échanges commerciaux et multiplication des opportunités de profit.
Les penseurs de l’époque ne s’attachent pas à décrire des mécanismes économiques mais cherchent à définir leur moralité chrétienne.
SAINT THOMAS D’AQUIN (1225-1274): « prix juste ».
Activité commerciale légitimée par un apport réel de richesse au produit via sa transformation, son transport ou par son caractère vital pour la survie du marchand et de sa famille.
II. La naissance de l’économie moderne
A. Le mercantilisme
Développement des idées mercantilistes (entre le 16e siècle et le milieu du 18e siècle) dans un contexte de capitalisme commercial : multiplication des transports, grandes découvertes et monarchies absolues. (JEAN BODIN, LUIS DE ORTIZ et WILLIAM PETTY).
Accumulation de métaux précieux (or et argent) = source de la richesse ( excédent commercial.
Renforcement de