Cours d’histoire jeudi 19 janvier 2012

2- Les concours et les athlètes.

Le corps de l’athlète est un modèle. Le corps a une place prépondérante pour le grec.
Les lutteurs sont considérés comme des sortes de héros. C’est un sport très valorisant puisqu’il requiert d’être fort, résistant physiquement, puissant. Il en va de même pour les autres sports de combat où il faut être une véritable boule du muscles, ce qui a un aspect très dissuasif sur l’adversaire.
Quand on est romain, on a trois noms : un prénom, un nom et un surnom. Et quand on se présente, on dit les trois d’affilée.
Pour certains combats, on a une incroyable modernité des corps.
Lors des épreuves, les concurrents étaient répartis en trois catégories : enfants, jeunes gens, hommes.
Chacun pouvait concourir dans la catégorie supérieure, ce qui se fait encore aujourd’hui, par exemple en boxe.

Les épreuves étaient assez peu variées.
Voir doc 8: « Le programme des Jeux Olympiques ».
Il y a incontestablement une relation entre le sport et la religion : on ne conçoit le sport que dans une logique religieuse.
Le sport est également associé au combat, et plus précisément au combat militaire.
Dans tous les concours, seul compte la victoire. Ce n’est pas l’idée des nouveaux jeux olympiques (repris en 1896) de Pierre de Coubertin où « l’important n’est pas de gagner mais de participer ».
A l’époque, seule la victoire est belle et demeure. La notion de record n’existe pas, comme s’il n’y avait pas d’archives à cet égard. On ne mémorise que la victoire, qu’elle soit belle ou très limite.
La rivalité est largement mise en évidence. Cette émulation en quelque sorte a une valeur guerrière.

3/ Quelle reconnaissance pour les athlètes ?

Reconnaissance citoyenne.
Reconnaissance guerrière.
La Gloire exemplaire, sportive, gratifiante et symbolique.

La première reconnaissance, le prix décerné à l’athlète, est avant toute chose une reconnaissance symbolique.
Le vainqueur reçoit une