Les jeux et les sports en grece antique
Dans l'antiquité, les grecs avaient pour coutume d'organiser des cérémonies religieuses en l'honneur de leurs Dieux. Celles-ci étaient caractérisées par des sacrifices. Au début les offrandes étaient représentées par certains fruits de la terre et par la suite par des sacrifices de taureaux en bonne santé que le cultrarius préparait. Les cérémonies étaient également définies par des processions, soit des défilés en cortège à finalité soit religieuse soit sociale. La representation architecturale qui illustre au plus près ces processions est la frise du Parthénon, sculptée et conçue par Phidias entre 447 et 432 av. J.-C., qui représente une grand nombre de participants magnifiquement parés faisant un défilé. Après les sacrfifices, les Grecs préparaient des banquets, qui se déroulaient sur plusieurs jours en l'honneur de leurs Dieux. Ces banquets se traduisaient également sous le terme de lectisterne. Les plus connus sont ceux qui étaient préparaient en l'honneur du Dieu Bacchus. En effet, les Dionysies étaient des célébrations liturgiques très prisées à l'époque pour leur grand divertissement, celui-ci fondé sur les plaisirs charnels et sur l'alcool. Par ailleurs, Dionysos ou Bacchus était souvent représenté accompagné des Bacchantes et des Ménades, femmes échevelées, à demi-nues et criant. Par la suite, une fête leur sera d'ailleurs consacrée, celle des bacchanales. Enfin, pour en revenir aux festivités, des jeux se déroulaient, notamment l'agwv. Il y en a deux sortes: l'agôn dramatique, qui se déroulait durant les fêtes dédiées à Bacchus, qui consistait essentiellement à concourir dans le domaine artistique et l'agôn sportif qui était le plus important en Grèce Antique puisqu'il regroupait les jeux olympiques, isthmiques, pythiques et néméens. Les concours musicaux, eux, se déroulaient principalement durant la période des jeux panhelléniques.
Mais quelle place les jeux tenaient-ils à cette époque, comment étaient-ils