Les hauts de hurlevent
Dans cette deuxième partie qui est la partie pratique du travail, nous verrons deux chapitres qui comporterons respectivement, une analyse sur l’œuvre, débutant par certains concepts et théories à suivre dans le roman pour faire ensuite une comparaison entre notre auteur de prédilection, sa vie, sa société et tirer enfin la conclusion à notre problématique de départ, et voir s’il s’agit bien d’une autofiction.
CHAPITRE 1. CONCEPTS ET THEORIES D’ANALYSE
Introduction
Pour les objectifs de notre recherche, nous avons opté pour l’approche ‘‘biographique’’, qui permettra de voir si notre auteure a pris des éléments de sa vie et de sa société, en d’autre termes de la réalité pour les transfigurer dans son œuvre Les hauts de hurle vent, nous verrons aussi la part de la fiction apportée par Emily Brontë et le pourquoi de la chose, c'est-à-dire qu’est-ce qu’il l’a poussé à le faire, sans oublier la dimension philosophique de notre notion traitée. I. La notion de l’autofiction 1. Qu’est-ce que l’autofiction ?
Dimension philosophique du terme * Définition du Larousse encyclopédique
« Autobiographie empruntant les formes narratives de la fiction.» (LAROUSSE, 2009 : http://www.larousse.fr/encyclopedie/nom-commun-nom/autofiction/24331) * Article
« C’est en 1977 que Serge Doubrovsky invente le mot autofiction pour désigner sa propre pratique initiée dans Fils (Galilée, 1977), qu’il vient alors de publier. Dans son prière d’insérer, il note, afin de définir son travail et de le distinguer de la traditionnelle autobiographie, qu’il s’agit d’une « Fiction, d'événements et de faits strictement réels […]. » Par opposition, il évoque l’autobiographie comme « un privilège réservé aux importants de ce monde, au soir de leur vie, et dans un beau style ».[…]Serge Doubrovsky résume à travers différentes formules telles que « Ma fiction n’est jamais du roman. J’imagine mon existence » ou encore « Si j’essaie de me