Les idéologies au XIXème siècle
Étude comparée de textes
Les idéologies au XIXème siècle
1) « concentration des capitaux et des moyens de production » . Cela veut dire que les capitaux et les moyens de production sont entre les mains d'entrepreneurs privés, de banques ou de groupements d’intérêts en compétition permanente, le plus gros étant toujours prêt à racheter le petit. Schneider, ce très puissant patron du XIX° s. est convaincu que le salut de l’économie passe par le dynamisme de l'entreprise privée.
« les salaires diminuerons ou le prix des produits augmentera ». Si la journée passe de 10 à 8 heures, la production ne sera pas la même, ainsi que les capitaux. Les patrons seront obligés soit d’embaucher plus d'ouvrier en baissant obligatoirement les salaires, soit d'augmenter le prix des produits afin de ne pas diminuer les profits. On voit donc que dans son esprit, le salaire des ouvriers ou le prix de ses produits sont des « variables d'ajustement », seul comptent les profits.
« qu'on doit le laisser libre de travailler d'avantage si cela lui fait plaisir ». Cette expression laisse penser qu'Henri Schneider laisse le choix aux ouvriers de travailler plus s'ils le souhaitent. En fait, il exprime l'idée très théorique selon laquelle les ouvriers ne viennent travailler presque que pour leur plaisir. La liberté d'entreprendre appliquée aux ouvriers.
On retrouve l'idéologie du capitalisme dans le passage : «C'est comme la réglementation du travail des femmes et des enfants ; on met des entraves inutiles, trop étroites, nuisibles surtout aux intéressés qu'on veut défendre. » La liberté d'entreprendre ne doit connaître aucune entrave, ni réglementation. Selon Schneider, c'est de l'entreprise seule que peut venir le bonheur des ouvriers et surtout les profits des patrons. Schneider est un d »es modèles des patrons du XIX° S. très paternaliste avec son personnel mais aussi très exigeant dans le travail...
2) Comme il est dans le titre, il s'agit d'extraits du «