SUITE : DES INEGALITES AA TOUTES LES ECHELLES

* A l’échelle continentale : l’exemple de l’Europe nous le prouve : schéma page 82 * A l’échelle nationale on pourrait citer l’exemple de la Chine avec le contraste Chine littorale/intérieur des Terres, le Mexique avec le nord région frontalière qui contraste avec le reste du territoire ou encore celui du Brésil un des pays les plus inégalitaires au monde. 5ème pays au monde pour sa superficie (8.5 millions de km2), le Brésil est devenu la 10ème puissance industrielle du monde. Mais ce développement ne profite pas à tous ni tous les espaces : croquis
Seule une partie est mise en valeur : la forte croissance que connaît aujourd’hui le Brésil ne profite qu’au sudeste (qui constitue le centre du pays) et à seulement une partie de la population. Les autres régions constituent des périphéries nettement moins développées à l’image du nordeste qui demeure une terre de sous-développement chronique. Cette région qui concentre le quart des brésiliens héberge la moitié des pauvres. Ces écarts de développement expliquent les flux migratoires depuis le nordeste vers les régions prospères du sudeste et les espaces en réserve.
Le Brésil n’est pas un pays pauvre mais un pays avec beaucoup de pauvres : plus de 22% des 190 millions de brésiliens vivent en dessous du seuil de pauvreté (niveau de pauvreté en dessous duquel une personne ou un ménage est considéré comme pauvre et assure difficilement sa subsistance). Le pays est marqué par de forts contrastes sociaux qui opposent quelques privilégiés (grands propriétaires des latifundios, industriels, commerçants) aux populations les plus démunies (habitants des favelas, chômeurs, les paysans sans terre ou très petits propriétaires).(minifundios)
Les contrastes se lisent aussi entre villes et campagnes : les écarts de revenus par exemple s’accroissent au profit des populations urbaines. Dans les villes la ségrégation socio-spatiale est très forte. Il faut dire que les villes