Les innovations génétiques
Le génome de chaque être vivant est constitué de molécule d’ADN portant des gènes. Le phénotype est l’ensemble des caractères observables d’un être vivant, il s’exprime à plusieurs échelles : moléculaire, cellulaire, macroscopique. Le phénotype dépend directement ou indirectement des différentes protéines. Un gène peut présenter plusieurs versions différentes (Allèles) qui diffèrent par leurs séquences nucléotidiques : il y a polyallèlisme.
Comment apparaissent de nouveaux allèles ? Comment évolue le génome au cours du temps ?
I- Le polymorphisme des gènes d’une espèce
Au sein d’une même espèce, tous les individus présentent une grande stabilité du génome :
- Même quantité d’ADN
- Même nombre de chromosomes
- Même gènes
- Même locus des gènes
Mais la structure fine du génome est extrêmement variable : il existe au sein de l’espèce plusieurs versions d’un gène (= allèles).
Polyallèlisme : Existence de plusieurs allèles d’un gène.
Lorsqu’un gène possède au moins 2 allèles dont la fréquence est 1%, le gène est dit polymorphe. 1/3 des gènes sont polymorphes, une grande majorité est polyallèlique. Le polymorphisme allèlique est une source de variabilité des allèles.
II- L’origine du polymorphisme : les mutations
Les mutations est une modification de la séquence nucléotidique de l’ADN.
A- Les différentes mutations
Une mutation ponctuelle ne concerne qu’une paire de nucléotides : substitution, addition, délétion.
Une mutation peut résulter d’une erreur d’appariement lors de la réplication de l’ADN, mais aussi de différentes altérations des nucléotides.
C’est un phénomène rare, spontané et aléatoire, mais dont la fréquence peut être augmenté par certains facteurs qualifiés de mutagènes (UV, rayons X, radioactivité, substances chimiques …).
B- Les conséquences des mutations
Certaines mutations sont muettes ou silencieuses :
Le code génétique étant redondant (un acide