Les intêrets du personnages de frère jean dans gargantua
I) Le portrait satirique d’un moines progressiste
A) Un portrait satirique
L'écrivain n'a pas de façon hasardeuse peint Frère Jean en héros courageux. Bien au contraire, cette valorisation du personnage a une visée satirique. Par lui est raillée la pratique religieuse contemporaine. Frère Jean est l'archétype du mauvais moine ne respectant pas les règles essentielles. Pourtant, c'est lui qui sauve les bons moines de l'abbaye de Seuilly.
La description qui est faite de lui donne à voir un bel être qui a du charme et que l'amour pourrait ravir. En effet, il est « pimpant » (ch. XXVII ; p. 223), c'est-à-dire très soigné, mais également « bien fendu de gueule » et « bien servi de nez ». B) Un moine progressiste
Ce moine à l'allure soignée, qui est tout sauf posé puisqu'il est « hardi » et « courageux », est en outre quelqu'un qui néglige manifestement tout ce qui a trait au culte. Frère Jean est un « beau débiteur d'heures, beau débrideur de messes, beau décrotteur de vigiles » (p. 223). En somme, les offices de la journée ainsi que la messe, par leur caractère mécanique, rebutent le moine. Rabelais clôt cette structure ternaire par une antiphrase : Frère Jean serait « un vrai moine s'il en fut jamais depuis que le monde moinant moina de moinerie » (p. 223). A l'instar de Gargantua qui avant d'être éduqué révèle moult défauts, Frère Jean connaît lui aussi bien des vices qu'il faudrait corriger. Pourtant, les protagonistes le complimentent et saluent son attitude libérale.
Ainsi, Rabelais fait de ce moine étonnant de progressisme un être à fière allure chargeant ainsi son portrait d'une satire de la pratique religieuse qui lui est contemporaine. Ce moine à part fait preuve d'un courage loué.
II. Frère Jean : figure de courage dans Gargantua
A) Un courage exposé
Le courage de Frère Jean est tout d’abord clairement visible de par ses actions qui le plus souvent se révèle utile pour les autres. La