Les inégalités entre les hommes et les femmes
Les données chiffrées rassemblées par le Ministère de la Jeunesse et des Sports montrent que, si les femmes sont de plus en plus nombreuses à pratiquer un sport et à participer à des compétitions de haut niveau, leur présence au sein des instances dirigeantes sportives reste faible. Femmes et hommes ont des pratiques différentes, et se rencontrent encore peu dans les mêmes disciplines.
Selon le site du ministère des sports :
Le ministère mène une politique volon¬ta¬riste pour déve¬lop¬per la pra¬ti¬que fémi¬nine, notam¬ment dans les quar¬tiers sen¬si¬bles, et pour favo¬ri¬ser l’accès des fem¬mes aux pos¬tes à res¬pon¬sa¬bi¬li¬tés dans les ins¬ti¬tu¬tions spor¬ti¬ves.
3 niveaux :
-la place des femmes dans le sport en tant que pratiquantes :
Les éléments de contexte :
Si les fem¬mes sont de plus en plus nom¬breu¬ses en France à pra¬ti¬quer des acti¬vi¬tés phy¬si¬ques et spor¬ti¬ves, les licen¬ces fémi¬ni¬nes ne repré¬sen¬tent en 2010 que 37,3% des licen¬ces dis¬tri¬buées (36,2% en 2009) : 30,3% des licen¬ces dis¬tri¬buées dans les fédé¬ra¬tions uni¬sports olym¬pi¬ques (29,5% en 2009) 29,2% des licen¬ces dis¬tri¬buées dans les fédé¬ra¬tions uni¬sports non olym¬pi¬ques (25,9% en 2009, fort écart pro¬ve¬nant du chan¬ge¬ment de sta¬tut de deux fédé¬ra¬tions très mas¬cu¬li¬nes, désor¬mais fédé¬ra¬tions uni¬sports olym¬pi¬ques : le golf et le rugby) 52,3% des licen¬ces dis¬tri¬buées dans les fédé¬ra¬tions mul¬ti¬sports (52,8% en 2009
Dans cer¬tains quar¬tiers sen¬si¬bles, le public fémi¬nin est sou¬vent vic¬time de freins d’ordre social ou cultu¬rel. En effet, si 51% des jeu¬nes filles pra¬ti¬quent le sport hors zones d’éducation prio¬ri¬taire (ZEP), elles ne sont plus que 32% en ZEP (Source MEOS 2005)
- La place des femmes en tant que l’élites sportives :
En jan¬vier 2001, la Commission natio¬nale du sport de haut niveau s’est pro¬non¬cée pour la sup¬pres-sion de la