1-Les Lectures d’Hier
A. Qui était les lecteurs d'hier?
Contrairement à notre vision actuelle de l'enseignement et de l'importance de l'apprentissage de la lecture, savoir lire n’a pas toujours été une obligation et était plutôt un luxe dans les civilisations qui nous ont précédées En Egypte antique, les scribes recevaient une éducation stricte et rigoureuse qui consistait à apprendre un grand nombre de hiéroglyphes, pour à la fin de leur apprentissage, rédiger des recueils ou contes. Leur vocation les séparaient du peuple, ils représentaient à eux seuls une classe très respectée et aisée de la société. Les lettrés ne représentaient alors que de 1% 0 4% de cette population ainsi les scribes était considérés comme des privilégiés partageant leur savoir avec les souverains et les dieux. Les prêtres, eux aussi lettrés, se chargeaient de l’enseignement des castes supérieures.
En Chine, Confucius fut le premier à démocratiser l’enseignement afin de favoriser l’apprentissage par la lecture et de permettre à la population d’avoir une réflexion personnelle plus poussée et ouverte au monde qu’elle découvre par l’intermédiaire des livres et des enseignants. Les mandarins, chargés d’écrire les ouvrages, pour la Famille Impériale ont une éducation semblable à celle des scribes, quoique bien plus rigoureuse car leur sélection était basé sur un examen extrêmement difficile : les examens Impériaux.
En Inde, Le bouddhisme a développé une certaine forme d’enseignement accessible à tous. Les jingshi(prêtres) psalmodiaient les textes sacrés, sûtra*, de ville en ville en compagnie d’un répétiteur qui était chargé de traduire et d’expliquer ces sûtra.
En Grèce antique, l’apparition d’écoles fait croitre le nombre de lettrés et par conséquence le nombre de lecteurs et écrivains potentiels. Les élèves y allaient accompagnés d’un esclave nommé « pédagogue » censé faire de l’enfant un homme « beau et courageux ».
En Rome antique, les méthodes d’éducation étaient semblables à