Les lettres persanes (lettre xxiv)
Nom : Charles-Louis de Secondat, Baron de La Bréde et de Montesquieu.
Né à Langres, le 18 janvier 1689.
Issue d’une famille aisée.
Parcours : Collège a Paris ; Conseiller du parlement de Bordeaux (1714) ; Président du parlement de Guyenne (1716) ; Académicien
Œuvres : Les lettres persanes (1721) publié anonymement a Amsterdam. Roman épistolaire dans lequel a travers le regard de deux persans il va critiquer les formes de pouvoir. L’esprit des lois (1748) ouvrage théorique sur la liberté politique, et les comportements des peuples. Il y propose la séparation des trois pouvoirs (exécutif, judicaire, législatif). Il n’est pas hostile à la monarchie.
Les lettres persanes : lettre XXIV.
Dans une France a l’aube de sa révolution, les philosophes des lumières tels Montesquieu vont critiquer la société en affirmant de nouvelles valeurs.
Montesquieu, fils d’une grande famille parlementaire bordelaise devient magistrat en 1716. Il se passionne pour les sciences et la littérature. Il écrit deux ouvrages fondamentaux : l’un théorique l’esprit des lois (1748), l’autre fictif, les lettres persanes (1721). Ce roman épistolaire publié de façon anonyme à Amsterdam présente le voyage de deux persans Usbeck et Rica en France. Ils vont se livrer à une violente critique de la société française. Ce texte, est la lettre XXIV. Il s’agit de la première lettre envoyé de la capitale par Rica.
Une écriture épistolaire
• Une lettre fictive
L’énoncé présenté ici est la lettre qu’un dénommé « Rica », de passage à Paris, adresse à « Ibben », son correspondant oriental. Les dates qui figurent à la fin du récit de Rica (« le 4 de la lune de Rebiab, 2, 1712 ») et dans le para-texte (Les lettres persanes, 1721). Une observation de la typographie, et de la formule de clôture (l . 54 ) révèle l’une des caractéristiques majeures du texte : l’écriture épistolaire.
• Un énoncé ancré dans la situation d’énonciation
De multiples indices permettent au