Les liaisons dangereuses - lettre iv
Cette lettre a une fonction informative, c'est un incipit.
Au début de la page 38 il y a un rappel de la première intrigue, vue par quelqu'un d'autre. Valmont fait le portrait de Cécile alors qu'il ne la connait pas, l'on remarque que sa naïveté ressort. Selon lui c'est un personnage pas digne d'intérêt, une « jeune fille qui n'a rien vu, ne connait rien » (l.29), « sans défense » (l.30-31). Avec le champ lexical de la beauté (« charmants » « aimable » « ma très belle ») Valmont complimente la Marquise afin de l’amadouer car il vient de refuser un de ses « ordres ». Il craint finalement beaucoup sa complice. De plus le champ lexical du pardon (« soit dit sans vous fâcher » « ne vous fâcher pas ») requiert très explicitement son pardon. On remarque qu'il y a une deuxième intrigue, la métaphore « entreprise » et l'hyperbole « le plus grand projet que j’aie jamais formé » annonce un tout autre projet, plus ambitieux, à sa hauteur. Valmont a besoin de renouveler ses défis, de voir toujours plus loin, plus difficile.
Au début de la lettre, les relations entre les deux personnages Valmont et Merteuil sont évoquées.