Les lichens vivent en symbiose avec leur substrat (le tilleul) avec donc une dépendance plus moins grande selon l’espèce. Ils ont une exigence photophile, ils résistent aux basses températures et montrent une réviviscence (colonisation des milieux à sécheresse temporaire).
Les lichens observés sur notre maille sont plus ou moins sensibles aux fumées et à la poussière. Leur abondance et leurs degrés de vitalité nous ont permis de relever peu de lichens aux abords des routes et des zones urbaines du fait de la dessication de l’atmosphère.

quelques exemples de lichens…

Lecanora expallens :
- Espèce partiellement répandue sur les tilleuls.
- Lichen crustacé avec un thalle gris, de petites apothécies et constitué de masse plus ou moins poudreuse (sorédies poudreuses).
- Lichen assez proche à première vue du « LC2 ».
- Réaction positive à l’eau de javel (C+) → couleur orange.
- Indice de toxitolérance à 9 désignant une forte pollution et un lichen très résistant.

Physconia grisea :
- Espèce peu répandue sur les tilleuls.
- Lichen foliacé en forme de « brocolis » au centre, un thalle vert kaki gris avec des rhizines sur la face inférieure. Des lobes étroits à division plus ou moins parallèles.
- Réaction négative à la potasse (K-) → thalle non fruticuleux, dépourvu de cils marginaux mais des lobes pruineux et des rhizines ne débordant pas du thalle.
- Indice de toxitolérance à 7 désigant une pollution moyenne et des lichens résistants.

Physcia adscendens :
- Espèce très répandue sur les tilleuls.
- Lichen foliacé avec un thalle grisâtre en « rosette » et des rhizines sur la face inférieure. Des lobes généralement larges à divisions divergentes et des cils marginaux.
- Réaction positive à la potasse (K+) → couleur jaune et lobes terminés par des soralies en forme de capuchon.
- Indice de toxitolérance à 8 désignant une pollution forte et un lichen très résistant.

Amandinea punctata :
- Espèce présente sur quelques tilleuls.
- Lichen