Les limites du concept de compétences vu sous l’angle de l’évaluation
Auteur : Roland Louis, professeur de l’Université de Sherbrooke (Québec)
Revue canadienne : Revue des sciences de l’Education, vol. 34, n°3, 2008.
Méthodologie : Réflexion émanant d’observations des pratiques d’enseignement durant 1 an, aux USA. Analyses de divers écrits anglo-saxons et francophones. Approche qualitative.
Il traite du concept de compétence tel qu’il est appliqué actuellement dans les programmes de formation du Québec. Il présente une vision critique de son introduction en mettant en évidence les confusions sémantiques de ce concept, ses limites à la fois dans l’élaboration des programmes de formation et pour une évaluation valide et fiable des apprentissages.
Introduction
1993 : introduction de la formation par compétences dans les programmes universitaires de formation des futurs enseignants résistance, grand écart entre les discours et les pratiques (chgts de structure).
Entrée dans les écoles de la maternelle aux secondaires. Résistance des profs par rapport aux conditions dans lesquelles doit se passer ce chgt. Programme destiné à la base à la professionnalisation.
Beaucoup de critiques (écoles, auteurs…) vis-à-vis de cette approche dans les programmes scolaires mais le Ministère de l’Education ne fléchit pas. Il s’agit d’une réforme de l’éducation nécessaire et impérative car universellement reconnue.
Réflexion sur le concept de compétence
Approche reliée à la mesure et à l’évaluation
1973 : Mc Clelland, directeur américain d’une firme de consultation pour la formation des professionnels, introduit ce concept dans le domaine de la formation (selon divers auteurs). Pour lui, il faut rejeter les tests traditionnels qui mesurent les habiletés intellectuelles comme meilleur indicateur pour prédire la performance au travail ou le succès professionnel. Le concept de compétence est meilleur et diminue les biais vis-à-vis des femmes et des minorités.
Il effectue