Les limites du fordisme
Une des caractéristiques du fordisme qui a causé sa perte, fut sa rigidité due à son mode de production : le travail à la chaîne. Les nouvelles organisations érigent une nouvelle idée, qui devient très vite primordiale : la flexibilité. Tout devait pouvoir s'adapter aux fluctuations du marché, aux variations de la demande : les machines, les travailleurs, les rythmes de travail, les horaires. Cette nouvelle idée introduisit la polyvalence chez les ouvriers, et l'on enterra la spécialisation, la tache élémentaire. Tout cela marque la fin du « one best way » de Ford.
2) Les limites du fordisme.
Il faut retenir quatre limites :
· Première limite : la crise sociale, protestations.
· Deuxième limite : les contraintes du marché.
· Troisième limite : l'automatisation
· Quatrième limite : les nouvelles formes de travail, interrogation sur les capacités à changer. Document 12 et 16 p79.
· Première limite : la crise sociale. Le quasi-plein-emploi stimule les revendications salariales et favorise le rejet des conditions de travail dégradantes. Le chômage a tendance à diviser le mouvement ouvrier. La période 1968 représente bien tout ceci. Ce sont surtout les ouvriers peu qualifiés et immigrés qui revendiquent
Le schéma ci-dessus nous permet de comprendre en quoi la crise sociale réduit-elle les gains de productivité.
Lorsque le pourcentage du turn-over augmente ça signifie qu'il y a eu des licenciements ou des démissions, donc il y a eu des nouvelles embauches. Cela traduit un malaise dans l'entreprise.
Le quasi plein emploi entraîne les revendications salariales et les revendications pour des conditions de travail meilleures.
Il y a eu un essoufflement du fordisme, et celui-ci nuit à la croissance.
· Deuxième limite : les