Selon Emmanuel Kant : “ Les lumières se définissent comme la sortie de l’homme hors de l’état de minorité, où il se maintient par sa propre faute.’’En effet, tout au long de son texte, il fait ressortir l’incapacité qu’un grand nombre d’homme à se servir de leur entendement sans être dirigé par un autre et ceci du à la paresse et à la lâcheté nourrit par leurs pairs qui souvent effectue cette tâche à leur place : “ Je n’ai pas besoin de me fatiguer moi-même. Je ne suis pas obligé de penser, pourvu que je puisse payer; d’autres se chargeront pour moi de cette besogne fastidieuse”. Il nous explique aussi que cela engendre une dépendance chez cet individu réduisant considérablement sa capacité à raisonner de par lui même et à prendre quelconque initiative sur sa personne : “ Il est donc difficile pour l’individu de s’arracher tout seul à la minorité, devenue pour lui presque un état naturel”. De plus, ce contrôle qu’exerce cette majorité sur cette dernière crée un handicape de sorte qu’elle ne peut fonctionner sans elle car elle lui sert trop souvent de tête pensante lui enlevant l’automatisme de réflexion qui devrait être naturel chez cette minorité. Cette influence étant si encrée chez ces individus restera tout de même une cicatrice mais lorsqu’elle arriverait à s’en débarasser : “ Celui-la même qui s’en débarrasserait ne franchirait pour autant le fossé le plus étroit que d’un saut mal assure, puisqu’il n’a pas l’habitude de pareille liberté de mouvement”. Ainsi, pour y remédier, Kant propose un “usage publique de la raison” qui consiste à utilizer nos réflexions comme savant devant l’ensemble du public et celui-ci doit toujours être libre “et lui seul peut répandre les lumières parmi les hommes”. Cet usage les permettra donc de raisonner sans créer de problèmes au sein des obligations auxquels ils sont destine partiellement en tant que “membre passif”. Les individus peuvent alors se prononcer et même revendiquer certaines charges publiquement afin qu’elles