Les lumières
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Les relations de voyages lointains qui apportent une meilleure connaissance de l'Orient ou de I'Arnérique, la vulgarisation scientifique, la critique des textes sacrés soumis désormais à l'analyse historique et, enfin, la leçon anglaise, philosophique et politique, provoquent, en France, un bouleversement des idées, une crise de conscience. k,®~)i~d~ GÎ'f;
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Palais-Royal. Sous l'influence anglaise, des clubs .âpparaissent. Celui de l'Entresol, place Vendôme, vers 1720, entend les propositions du marquis d'Argenson pour réformer la Justice royale Venues d'Angleterre également, les loges maçonniques forment une pépinière d'idées. Les Journaux - près de neuf cents s'ouvrent aux pays voisins et les traductions se multiplient .Ia république des lettres est européenne.ja
M"" d'Épinay reçoit les philosophes dans son château de La Chevrette, près de Montmorency
e xvnr SIècle, s'il a soif de connaissances nouvelles, est aUSSIavide de les partager : c' est le siècle de la diffusion des idées. Les cafés réunissent des assemblées libres qui discutent de tout, sous l'œil des «mouches» - des espions - que l'on trompe par des subterfuges. «M. de l'Erre", qui désigne Dieu, est ainsi raillé sans danger au Procope ou dans les cafés du L'Assemblée dans un parc de Watteau illustre ..
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Cette Réunion chez .les Encyclopédistes de Lemonnier retranscrit l'atmosphère des salons littéraires et philosophiques.
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La Cour se partage entre les amis des philosophes, dont l'influence Mn" de Pompadour, et les alliés du parti dévot. Le roi tente des réformes dont celle de l'impôt qui aurait permis de faire payer la noblesse et le clergé. Maupéou parvient, en 1771, à abolir la vénalité des charges et assurer la gratuité de la Justice. Turgot, ministre de Louis XVI, supprimera presque tous les droits féodaux, mais le parlement