Les migration britannique au XIX ème
Émigrer c’est d’abord fuir la misère et la pauvreté. En effet, alors que les progrès de l’agriculture réduisent les besoins de main d’œuvre dans les campagnes anglaises, les villes ne suffisent pas toujours à fournir les emplois nécessaires à une population en forte croissance.
L’émigration britannique répond à des motivations diverses. L’annonce de la découverte de filons d’or en Californie ou au Canada provoque l’afflux massif d’immigrants qui rêvent de faire fortune.
La misère qui règne dans les îles britanniques contraste avec l’image fantasmée des Pays neufs où la fortune semble à portée de main. Les pays d’accueil vantent les richesses et les opportunités offertes aux candidats à l’émigration n’hésitant pas à distribuer gratuitement des terres à ceux qui s’engagent à y résider et à les cultiver.
Ainsi encouragée par les pays de départ et les pays d’accueil, l’émigration s’organise.
Les flux sont massifs. Entre 1820 et 1914 ce ne sont pas moins de 12 millions d’Anglais et 11 millions d’Irlandais qui quittent ainsi les îles britanniques. Des réseaux se constituent et les immigrés fraîchement débarqués s’empressent de réunir l’argent nécessaire au voyage d’un parent.
Surpeuplée, l’Irlande est particulièrement affectée par l’émigration. Dès 1845, la population souffre de la famine occasionnée par la maladie de la pomme de terre dont la