Les misérables la petite toute seule
Le double lien qui existe entre Tristan et le roi Marc l’empêche de succomber à l’amour .En aimant Iseut Tristan sait qu’il s’apprête à commettre une double trahison puisque le roi est non seulement son seigneur mais il est aussi son oncle et a confiance en lui. Alors il essaie de se convaincre qu’il ne peut pas aimer Iseut en disant : «Iseut est votre femme et moi votre vassal…» (l 61)Dans cette citation Tristan a utilisé le parallélisme et l’anaphore comme procédé. Le parallélisme parce qu’il met en évidence le double lien qui existe entre lui et le roi, l’anaphore parce qu’il se répète.il se sentait coupable d’avoir éprouvé de l’amour pour Iseut et cela lui ronge le cœur il se retrouve en plein désarrois et se dégoûte par la même occasion : «ah! Je suis plus vil encore.»(L 49) Là, il utilise l’interjection pour se qualifié de vil de méprisable. En pensant au bienfait de son oncle et a l’affection qu’il lui porte il se sent encore plus mal que jamais car sa reconnaissance et son attachement envers le roi est grand «Bel oncle qui m’avez aimé orphelin…» (L 55) ce procédé est l’apostrophe et l’anaphore en disant bel oncle il voulait montrer son affection pour le roi.
Iseut voulait se convaincre qu’elle aurait dû haïr Tristan parce qu’elle pensait qu’en la conquérant pour un autre que lui Tristan la fait subi le pire de humiliation «Elle voulait le haïr, pourtant : ne l’avait-il pas vilement dédaignée.» (l 63) L’auteur a utilisé l’anaphore comme procédé en répétant elle voulait le haïr deux fois. Elle se sent impuissant face aux sentiments qu’elle éprouve pour Tristan parce qu’elle l’aime contre elle-même «ah! Que n’ai-je» (l 83) Interjection suivi d’anaphore en se répétant plusieurs