Les mécanismes de financement
Pascal Ferrer
Croissance: moteur de notre économie. C'est cela qui fait fonctionner le monde. En France 2010, 1,7% de croissance. Pour 2011, on espère 1,6%. On crée de la richesse à partir d’environ 3%, en dessous de ce seuil, pas de création d'emplois. Aujourd'hui taux de chômage de 9,5% en France.
15 septembre 2008: faillite de la 4eme banque américaine Lehmann Brother. Dès lors, risque d'effet domino sur les autres banques et risque de crack boursier.
Le marché monétaire: c'est un marché virtuel au travers duquel des opérateurs vont échanger des flux, de l'argent. Il y a des prêteurs et des emprunteurs (offre et demande). Par ce biais là, on va fixer des taux. Plus le risque est fort, plus le taux d'intérêt sera élevé. Au contraire plus le risque est faible et plus le taux d'intérêt sera bas.
Effet ciseau: recettes qui baissent et charges qui augmentent. Ceci tend à augmenter le déficit (et donc la dette publique). Selon les dernières estimations 1680 milliards d'euros de dettes pour l'Etat français.
Déficit publique (aujourd'hui 160 milliards d'euros) = différence entre les recettes et les charges.
Critères de Maastricht: ils permettent aux pays européens de converger vers la monnaie unique. Pour cela on a imposer des critères de convergence aux Etats européens: taux d'inflation inferieur a 3%, dette publique inferieur a 60% PIB et déficit publique inférieur a 3% du PIB.
En France aujourd'hui la dette publique correspond a environ 80% du PIB, le déficit publique est de 7% du PIB. Les politiques veulent rentrer dans les critères de Maastricht à la fin de 2013.
15 septembre 2008 jusqu'à novembre 2008, inversion des taux monétaires. Cela coutait plus chère d'emprunter au jour le jour que d'emprunter à long terme. Il n'y avait plus de prêteur.
3 cas pour le fond de roulement: soit=0, soit positif, soit négatif. (positif > passif supérieur à l'actif)
Chapitre 1: Le financement de l'actif circulant
Crédit avec décaissement
La facilité de