Les médias reflètent-ils l’opinion publique?
Dans la premire partie de son discours, il explique les trois principales erreurs liées à la presse et à sa perception par l’opinion publique: l’idée qu’elle est controlée par le gouvernement, la réelle volonté des politiques de la contrôler et la soumission des médias (presse écrite, télevision ou radio) à l’audimat.
Dans la seconde partie, il décrit la logique de la puissance de l’audimat comme un reflet de la mondialisation et résume ce phénomène. Pour lui, la mondialisation s’explique en deux étapes. La première étape correspond au XVII et au XVIII siècles avec la révolution scientifique qui a vu l’apparition du premier discours voulu comme universel, qui puisse être accepté par tous, dans tout le monde et pour toutes les classes sociales. C’est l’optimisme des Lumières, où l’objectif est le progrès de l’humanité grace à sa liberté et à son bonheur. La deuxieme étape suit la chute de la première et correspond à un idéal différent. C’est une logique de compétition. Les entreprises doivent innover, être rapides et s’améliorer, c’est obligatoire si elles veulent survivre. Il utilise la métaphore du téléphone pour s’expliquer. C’est comme ça qu’il explique la concurrence actuelle entre les différentes chaines de télévisions par exemple et le fait qu’elles doivent donner à l’audimat et donc aux téléspectateurs ce qu’il a envie de voir si elles veulent survivre.
Il est pédagogue. Il communique facilement grâce à des blagues, des exemples et des répetitions et cherche à être compris par le plus de gens posible: jeunes, vieux, politiques, scientifiques, riches, pauvres, de gauche ou de droite.