Les négociations internationales
Depuis la fin des années 1800, la température moyenne terrestre a augmenté de 0.6 degré Celsius. D’ici à l’an 2100, on s’attend à ce qu’elle continue de monter de 1.4 à 5.8 degrés Celsius. Le niveau de la mer a augmenté quand à lui de 10 à 20 cm au cours du 20ème siècle .Ceci constitue un rapide et profond changement. Les principales raisons de cette montée de température proviennent d'un siècle et demi d’industrialisation. Ces activités ont augmenté le rejet des quantités de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère, en particulier le dioxyde de carbone(CO2), le méthane(CH4) et le protoxyde d'azote(N2O). Ces gaz sont essentiels à la vie sur terre; ils empêchent une partie de la chaleur solaire de retourner dans l’espace. Mais en quantités toujours croissantes, ces gaz sont en train de propulser la température globale à des sommets artificiellement élevés qui altèrent le climat.
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
Dans les années 1990, la plupart des pays se sont joints à un traité international, la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, afin d'analyser ce qui pouvait être fait pour réduire le réchauffement global et ainsi faire face à toute hausse inévitable des températures. Adoptée en 1992 à Rio de Janeiro, la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) est le premier traité international à considérer le danger sur le climat qu’entraîne toute perturbation due à l’activité humaine. Entre 1992 et 1994, cette convention de Rio a été ratifiée par 175 Etats (c'est-à-dire à peu près tous les pays du monde). La Convention Climat ne contient cependant pas d'élément sur ce que devrait être le niveau auquel on stabilise les gaz à effet de serre, le rythme de baisse,ou la répartition de l'effort entre les divers pays, plus généralement ne contient pas de mesures concrètes permettant d'arriver au but fixé. Si la Convention Climat n'a