Les peintres engagés : « de delacroix à picasso »
Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix, né le 26 avril 1798 à Charenton-Saint-Maurice[] (Seine), [] et mort de la tuberculose[] le 13 août 1863 à Paris (il repose au cimetière du Père-Lachaise, division 49), est un peintre majeur du romantisme en peinture, apparu au début du XIXe siècle, en France.
La Liberté guidant le peuple est un tableau représentant les trois glorieuses présenté au public au Salon de Paris de 1831. Il a été reproduit sur des timbres postaux français et, de 1978 à 1997, sur le billet de banque de cent franc français[]. Il est également devenu un symbole de la France, de la démocratie et de la République.
Au premier plan, trois morts, l'un dénudé n’ayant qu’une chaussette et les deux autres sont habillés, des déchirures apparaissent sur leurs vêtements. Au sol, du bois, des pierres, et des casques de combattants.
Au deuxième plan, les combattants, fusils et épées en mains avec la soif de liberté. On peut en distinguer cinq dont un de profil : le premier est au sol, un chapeau sur la tête et regarde les morts. Le second semble regarder la femme, avec une épée, à la main droite, levée vers le haut, et une sorte de béret. Le troisième a un haut-de-forme, une barbe, un gros fusil tenu fermement des deux mains, et à l’air bien habillé. Il regarde les morts. Il représente Eugène Delacroix, l'auteur du tableau. Le quatrième personnage est une femme, qui représente la liberté en la personnifiant ; elle a une longue robe jaune, mais elle n’est pas fermée en haut, laissant apparaître ses seins nus. Celle-ci est pieds nus, et tient de la main gauche un fusil, et dans la droite, le drapeau de la France qu’elle lève haut. Elle regarde les guerriers à sa droite. Le cinquième personnage est un jeune garçon, dont le bras droit est pointé vers le haut, tenant un pistolet dans chaque main. Il a lui aussi l’air bien habillé. Le personnage dessiné de profil est agenouillé devant la femme, qui elle, ne le regarde