Les pingouins, les babouins et les pantins.
Faites un tour dans mon pays le Cameroun, questionnez les passants sur l’élite intellectuelle du pays. Plusieurs fois on vous sortira des noms comme Charles Atangana Manda, Joseph Owona, Pascal Messanga Nyamding….Seulement à bien y regarder, on se rend très vite compte que la plupart de ces personnalités, malgré leur notoriété acquise chez les bonasses, ne cachent que très mal les caractères qui les rapprochent plus des Pingouins, des babouins et des pantins.

Les pingouins
C’est connu, le pingouin a une prédisposition naturelle aux nœuds papillon. Le magnifique plumage (ventre blanc et le reste du corps noir) de cet oiseau marin est la principale raison pour laquelle il est utilisé pour désigner un homme vêtu d'un complet noir et d'une chemise blanche, ou d'un smoking. C’est donc un symbole irrécusable de l’élégance masculine qui semble être la seule quête sérieuse d’une franche de l’élite intellectuelle au Cameroun. Charles Atangana Manda en est une parfaite illustration, même si dans son cas on est plus souvent dans le ridicule. Ce monsieur qui s’inspire de je ne sais qui se préoccupe avant tout de son apparence, il met le paquet sur le vestimentaire à un tel point que si vous l’observez dans un débat télévisé ou une conférence, vous le surprenez toujours arrangeant son nœud papillon, sa veste et même sa touffe de cheveux. Tout ça pourquoi ? Peut-on se demander, surtout pour qui se prend t-il vraiment ? Entre sourires narquois et prises de paroles dignes d’une cruche adepte d’esbroufe, on en vient souvent à compatir sur la vanité de ce subalterne fantoche de la fonction publique. Le comble des gâchis c’est lorsque pour étayer son propos il en vient à énumérer ses diplômes, sa fonction, ses avancements et ses attributs villageois. Pour lui, tout esprit libre qui s’exprime autrement n’est animé que de jalousie et de volonté de déstabilisation du pays. Pour protéger sa position, qu’il ne doit pas à son