Les plans sociaux
De nombreux plans sociaux ont été relatés dans la presse cette semaine. Celui dont on a le plus entendu parler à la télé ou à la radio est celui d’ArcelorMittal, mais rares sont les journaux qui en parlent. En effet j’ai trouvé que quelques phrases dans les Echos du jeudi 27.
Cette aciérie a fermé en 2011 son usine belge, depuis le site de Florange en Moselle attend son tour. C’est en juin 2011 que tout est devenu réel pour les salariés français : les hauts fourneaux ont été fermés et depuis 500 salariés sont en chômage technique. L’entreprise souhaite fermer le site mais le gouvernement s’est engagé à le garder ouvert. Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif s’est rendu à Florange pour essayer de rassurer les salariés, mais tout reste à faire.
C’est le plan social de Sanofi qui est le plus présent dans la presse écrite. L’entreprise pharmaceutique a annoncé mardi que ce plan concernait 900 employés et nous 1500 comme il avait été dit. Arnaud Montebourg s’en ai félicité dans les Echo de mercredi : «Sanofi a suivi les recommandations du gouvernement », mais Pascal Vially de la CFDT rectifie dans le Nouvel Obs du même jour : « A Toulouse il y a 600 salariés, c’est donc un total de 1500 poste qui est menacé » En effet le site de Toulouse a toujours été épargné par les plans sociaux par l’ancienne direction car il s’agit du seul centre de recherche dépendant en France, mais il semble que cette fois-ci ils ne vont pas y échapper.
Ce plan social est particulier, ce n’est pas par manque d’argent qu’il a été mis en place, au contraire, leur CA a augmenté de 6,2% pour atteindre 8 ,87 milliards d’euros en 2011 avec un bénéfice de 5,7 milliards. Il s’agit d’un licenciement budgétaire, c'est-à-dire qu’ils souhaitent licencier des salariés pour pouvoir privilégier les actionnaires.
Dans les Echos du jeudi 27 en page 2, trois plans sociaux étaient repris : ArcelorMittal, Sanofi et Petroplus. Ce dernier est en redressement judiciaire