Les poètes maudits du XIXe siècle

Notre groupe est constitué de : Arnaud Clément, Guillemette Ghislain, Brancart Jérémy, Bonnière Coline, Houmadi El Habbib, Alhaoui Assani et Lesur Jérémy.

Sommaire : I – Pourquoi dit-on qu’un poète est « maudit » ? II – Qui sont ces poètes ?

Pourquoi dit-on qu’un poète est maudit ? Si nous nous référons aux articles que Verlaine fit paraître sous le titre Les poètes maudits nous trouvons seulement six noms. Mais nous ajouterons quelques auteurs ayants un lien de similitude avec le destin de ces personnes. Les poètes « maudits » ont tous, en commun, un destin tragique, des sentiments d’être l’objet d’irréversible malédiction. Certains sont victimes de maladies indépendantes de leur volonté (tuberculose, surdité chez Corbière, troubles nerveux chez Nerval), pour d’autres tels Baudelaire, Rimbaud et Verlaine, la déchéance physique est la conséquence de la misère matérielle, mais elle est surtout provoquée par l’abus de drogues variées et par des désordres de toutes sortes, sexuels en particulier. Ces poètes sentent en eux des forces, des appels, une culpabilité qui nous fait bien comprendre que le problème d’une ressemblance mystérieuse, est celui du Bien et du Mal (manichéisme) sont au centre de leur drame. Le pire ennemi de ces poètes maudits, c’est en fin de compte eux même, ils se font du mal au fur et à mesure.
Conclusion : Un poète maudit, est un poète torturés, malheureux dans leur vie artistique et personnelle, atteints par des maladies "honteuses" ou alcooliques, fréquentant des milieux interlopes, avançant comme des équilibristes au-dessus d'un gouffre, hantés par leur œuvre et parfois par le fait que celle-ci ne rencontre pas son public de leur vivant.

Qui sont ces poètes maudits ? * Baudelaire : 1821-1867. Il a écrit La chevelure en 1844 et Les fleurs du mal en 1857 * Cros : 1842-1888. Il a écrit Le coffret de Santal en 1873 et Le fleuve en 1874 * Verlaine : 1844-1896. Il a