les politiques profitent-ils dusystème
La technique libère-t-elle l’homme ? Depuis des millénaires, la nature domine l’homme et lui impose sa puissance. L’Homme est soumis à la force et à la violence de la nature. Le progrès technique a d’abord consisté à se libérer de cette soumission à la nature, puis à exploiter cette force naturelle. La technique peut être vue comme un auxiliaire de l’humanité, ou comme une menace pour l’homme et la nature. Dans un cas, elle provoque de l’espoir d’une libération, et dans l’autre, elle provoque de la crainte d’un asservissement. Il y a donc une tension entre ces évaluations contrastées et divergentes. On explique ainsi pourquoi tantôt on peut faire l’éloge de la technique, tantôt on peut en faire la critique, voire l’éloge et la pratique de leur destruction. La technique libère-t-elle l'homme ? Dans un 1er temps, on insistera sur l’accroissement de puissance permis par la technique, qui permet un affranchissement des contraintes naturelles et du travail. Dans un 2nd temps, on soulignera l’irréductibilité de la liberté à l’indépendance ou à la puissance non maîtrisée, et sur les nouvelles formes d’asservissement engendrées par la technique.
Il est possible de définir la liberté comme indépendance, C’est un affranchissement par rapport aux contraintes naturelles et par rapport au travail dans la société.
- l’affranchissement des contraintes naturelles a une face négative et une face positive. Etre libre, négativement, c’est ne plus être dépendant des intempéries (en construisant un habitat), de la faim (chasse, cueillette…). Assurer la survie est la condition minimale de la liberté, ou sa limite basse. Etre libre, positivement, c’est aménager ses conditions d’existence