Les procédures d'audit
Que doit faire un auditeur lorsque la mission dont il est chargé ne comporte que quelques investigations limitées et, d’après lui, insuffisantes pour assurer une sécurité ? Il peut : 1° Exposer son point de vue à ses mandataires avant l’exécution de tout travail ; 2° Rédiger son rapport d’investigations de manière à l’affranchir de toute responsabilité. Il doit, évidemment, connaître et appliquer la meilleure méthode de travail ; car il y a plusieurs façons d’accomplir une tâche, mais il n’y en a qu’une, qui soit vraiment efficiente et qui réponde aux exigences d’une sécurité maximum. Parmi les procédés de contrôle, on peut citer notamment le :
A. audit arithmétique
L’historique ou en d’autres termes l’évolution antérieure, tant matérielle que financière d’une entreprise, se traduit par des chiffres : il y a donc là une première vérification à laquelle il importe de procéder et qui doit confirmer la réalité des sommes portées dans les comptes. En quoi consiste cet examen ? 1. La vérification arithmétique comporte l’étude approfondie et comparée des chiffres enregistrés dans les principaux organes de la comptabilité. Il consiste notamment à s’assurer de la concordance entre la balance des comptes généraux et le grand livre, entre la balance des comptes généraux et le journal centralisateur, entre ce même journal et les journaux auxiliaires. Le chargé d’une telle mission ne peut se limiter à quelques sondages, mais doit multiplier les vérifications particulièrement en ce qui concerne les chiffres reportés. Il ne manquera pas de marquer d’un signe indélébile (ineffaçable) tous les éléments déjà reconnus, et ne doit pas s’écarter du plan de travail qu’il s’est préalablement tracé ;
2. la vérification des additions dont certaines, les plus importantes, doivent être revues dans les deux sens, soit de haut en bas puis inversement ; 3. le contrôleur doit aussi procéder à la vérification des reports dans les livres et, éventuellement, des