26 Novembre 2013 à Hartzviller

Cher Monsieur Rousseau,

J'ai lu votre théorie selon laquelle les fables sont une mauvaise chose pour les enfants et je ne suis pas d'accord avec vous sur plusieurs points, je vais vous exposer en plusieurs points pourquoi les fables sont loin d'être une chose à mettre en retrait pour les plus jeunes.

Tout d'abord, vous dîtes que les fables ne sont pas compréhensible pour les enfants. A cela je vous répond que ce que vous critiquez, à savoir le langage et certains mots employés, que ces enfants en question pourront utiliser un dictionnaire ou rechercher autrement la définition des mots qui leurs posent problème et que ça pourra leur servir à enrichir leur vocabulaire ; quant au langage, les enfants pourront voir comment parlaient les gens au XVIIe siècle et ils trouveront toujours quelqu'un qui pourra leur expliquer ce qu'ils ne comprendront pas. D'autant plus que les fables ne sont pas totalement incompréhensible, dans « Le Corbeau et le Renard » par exemple, lors du premier vers, « Maître Corbeau, sur un arbre perché », l'enfant se doute bien que ce n'est pas l'arbre qui est perché. Vous parlez également des pléonasmes mais les enfants ne savent même pas ce que c'est à leur bas-âge.

Dans un second point, je vais vous montrez pourquoi le fait que « Les Renards parlent donc ? » n'est pas une aussi mauvaise chose que vous le prétendez. Le fait qu'un enfant voit parler, un Renard par exemple, et avoir un comportement humain dans le texte peut le déstabiliser au début mais il saura que le Renard est rusé tout comme le Lion est le roi des animaux. Il comprendra donc après une explication d'un adulte que les animaux qu'il croisera dans la nature ne seront pas les mêmes que ceux qu'il verra dans les fables de La Fontaine. Le fait d'avoir des animaux personnifiés attire également l'enfant qui pourra facilement s'imaginer la fable.

Ensuite, lorsque vous dîtes que l'enfant se donnera le meilleur rôle de