Les racines de la souffrance

On peut qualifier d’universel l’expérience de la souffrance. En effet, il nous est tous déjà arrivé de se retrouver dans une situation où la douleur est si grande qu’elle nous semble insurmontable. Dans le cadre du cours de philosophie qui aborde le champ de l’anthropologie philosophique, j’ai dû m’interroger et réfléchir à la question suivante : À partir du matériau mythologique vu en classe, quelles seraient d’après vous une des racines de la souffrance? Les sources de ce mal de vivre sont multiples et parfois bien complexes. Cependant, l’une d’entre elles m’apparaît plus fondamentale. Il s’agit de la rupture avec Dieu ou toute autre forme de spiritualité. Dans le texte qui suit, je tenterai de définir cette racine, de discuter de l’impact qu’elle a sur l’humain et d’établir des parallèles avec certains textes.
Depuis que le monde est monde, l’existence d’un Dieu quel qu’il soit et la foi en ce dernier ont été à la base des principes d’une vie qui avait un sens. Les Hommes se tournaient ainsi vers ce Dieu pour trouver du réconfort et l’aider à trouver des solutions à leurs problèmes. L’histoire de l’humanité démontre que les déviations de cette ligne de pensée ont été à l’origine de grandes souffrances. Les hommes étant convaincus qu’ils pouvaient contrôlés eux-mêmes leur destiné, ont souvent mis de côté les valeurs de paix, d’amour et d’égalité prônées par les religions. Les conséquences de cette séparation se sont soldées par des actes souvent violents comme les guerres.
Ainsi, au fil des ans, l’être humain s’est éloigné des croyances qui lui assuraient, malgré les épreuves de la vie terrestre, l’accès à un monde meilleur. Autrement dit, cette perte de repères spirituels a fait place à un besoin de se réfugier dans d’autres sources de réconforts. De façon plus contemporaine, cet éloignement se traduit davantage par le recours à des solutions faciles et matérielles comme l’alcool, la drogue, les jeux d’argent, le sexe, etc.