Les registres
Faire rire
Le registre comique : Le registre comique s’appuie sur un effet de surprise qui provoque le rire à des degrés divers allant du sourire au fou rire. Le langage, le caractère, les gestes d’un personnage ou encore la situation dans laquelle il se trouve peuvent en être la source. On parle alors de comique de gestes, de mots, des caractères, de situations. Sa fonction peut être ludique mais aussi critique.
Les principaux procédés :
–le décalage ou l’écart : un personnage est décalé par rapport au monde qui l’entoure, c’est ce qui le rend ridicule
–le quiproquo : les quiproquos reposent sur un malentendu. Un personnage prend quelqu’un pour quelqu’un d’autre, ou il se trompe sur le sujet de la discussion.
–le retournement de situation ou le dupeur dupé : un personnage tend un piège et y tombe lui-même
–la répétition ou le mécanisme plaqué sur du vivant : les mêmes gestes répétés, les mimiques, les grimaces transforment le personnage en marionnette, de même que le retour d’une même formule
–l’engrenage ou l’effet boule de neige : un événement en entraîne un autre
–les jeux de mots : calembours, contrepèteries…
Le registre satirique :
Le registre satirique utilise les procédés du registre comique mais il diffère par sa visée. Il ne s’agit pas uniquement de faire rire le lecteur pour son plaisir, il s’agit aussi d’utiliser le rire pour dénoncer les travers d’une époque, une institution, d’un groupe social ou politique.
La parodie :
La parodie consiste à imiter une œuvre, une forme textuelle, une forme d’expression pour faire rire et parfois critiquer.
L’ironie :
L’ironie suppose une cible (une victime qui peut mériter d’être attaqué) et une complicité entre l’ironiste et son public de façon à ce que le décalage entre ce qui est dit et ce qui est pensé soit perçu. Il s’agit de faire sourire ou rire aux dépens de quelqu’un.
Les principaux procédés :