Les roses rouges
Appréciée pour sa beauté, célébrée depuis l’Antiquité par de nombreux poètes et écrivains, pour ses couleurs qui vont du blanc pur au pourpre foncé en passant par le jaune franc et toutes les nuances intermédiaires, et pour son parfum, elle est devenue la « reine des fleurs » dans le monde occidental (la pivoine lui dispute ce titre en Chine), présente dans presque tous les jardins et presque tous les bouquets.
La rose est l’une des plantes les plus cultivées au monde et elle occupe la première place dans le marché des fleurs coupées (avec quelque 730 milliards d’euros en 2008) mais on oublie souvent que les rosiers sont aussi des plantes sauvages (le plus connu en Europe est l’églantier) aux fleurs simples à cinq pétales, qui sont devenus à la mode, pour leur aspect plus naturel, depuis quelques décennies sous le nom de « roses botaniques ».
Les rosiers cultivés sont le résultat de plusieurs millénaires de transformations d’abord empiriques, puis dès la fin du xviiie siècle, méthodiques, en particulier par l’hybridation. Les variétés sont innombrables, on estime à plus de 3 000 le nombre de cultivars disponibles actuellement dans le monde1.Espèces[modifier]
Articles détaillés : Rosier et Liste des espèces du genre ''Rosa''.
La description botanique, la génétique, l’origine, la distribution et la classification des espèces botaniques sont traités dans l’article rosier
Les espèces botaniques de rosiers, qui appartiennent au genre Rosa, sont au nombre de 100 à 200 selon les auteurs et se répartissent en quatre sous-genres : Plathyrhodon, Hesperhodos, Hulthemia (parfois considéré comme un genre distinct) et Eurosa.
Le sous-genre Eurosa est subdivisé en onze sections : Pimpinellifoliae (rosiers pimprenelle), Gallicanae (rosiers