Les routes de la peur
Lorsqu’on ressent de la peur, on réagit sans s’en rendre compte, nos pensées sont si rapides. D’ailleurs, on regrette souvent nos réactions sous la peur bien plus tard. Il ya donc une voie rapide et une voie lente pour agir.
Tout stimulus provenant des sens arrive au thalamus, qui évalue instantanément pour trier entre une route rapide ou lente.
L’autoroute Express
Le slogan ici est « Vite fait, mal fait». L’objectif est de nous maintenir en vie. Les actions sont prises de manière rapide pour s’éloigner le plus vite possible du danger. En fonçant tout droit, on peut cependant ne pas tout comprendre et foncer droit dans un mur. Il est très facile de commettre des erreurs de jugement.
Au niveau du cerveau : l’information prend le chemin le plus court permettant d’associer la vue de l’objet à une réaction.
Les régions du cerveau correspondants aux sens (dont le cortex visuel) ainsi que le thalamus ayant reçu un stimulus, envoient l’information directement à l’amygdale. Celui-ci analyse l’émotion rapidement et envoie l’information à l’hypothalamus, qui agit tout de suite en déclenchant des hormones préparant le corps au danger. Les réactions du corps sont rapides, mais liés à l’émotion inconsciente, et non à la réflexion.
LA Randonnée panoramique
Ce chemin est long et difficile mais permet, après une longue marche, d’avoir une belle vue de la situation. Il s’agit ici de comprendre, et non de se sauver. Lors d’une situation de danger imminent, ce chemin est impossible car l’information passe trop lentement. Pourtant, en prenant ce chemin lorsqu’on n’a pas besoin de s’inquiéter, on ne commet que très rarement des erreurs.
Au niveau du cerveau : l’information passe à travers de nombreuses zones du cerveau avant d’arriver à l’envoi d’information au reste du corps. Les réactions sont lentes.
Au lieu d’envoyer directement l’information à l’amygdale puis vers l’hypothalamus, l’information est analysée par les différents cortex de manière