Les réseaux sociaux
On ne peut effectivement pas dissocier les deux puisque l’externe a des impacts forts sur l’interne, que ce soit dans les processus métiers, ou dans l’organisation globale, et que l’organisation interne rejaillit souvent sur les prises de parole externes. La prise de parole qui vient de l’entreprise va donc augmenter, encore plus lorsque les entreprises commencent à comprendre la nécessité d’impliquer les parties prenantes internes plutôt que de donner les clés de la gestion de la relation client / prospects / influenceurs sur Internet à une personne.
La question de ces prises de parole et de l’organisation de l’entreprise nécessite bien souvent l’implication de différentes entités. Sur Internet, tous les départements sont plus ou moins légitimes à prendre la parole avec des cibles précises et dans un périmètre de jeu (métier) défini. Les collaborateurs sont tout aussi légitimes à prendre cette parole en leur nom propre. L’entreprise doit être là pour accompagner et non pas pour limiter et contrôler. Cet accompagnement doit être global et pas limité à une charte juridique réalisée par les Ressources Humaines. C’est un véritable processus d’accompagnement vers le numérique à mettre en place en interne pour faire comprendre le changement des usages que ce soit en externe ou que ce soit en interne. Si on n’explique pas le bénéfice métier à utiliser des outils collaboratifs plutôt que l’e-mail, si on n’accompagne pas fortement l’adoption de ces outils, si on n’explique pas de manière pédagogique les enjeux (risques et opportunités) de la prise de parole des collaborateurs sur Internet, si on ne présente pas la stratégie mise en place par l’entreprise (quand il y en a vraiment une), l’impression d’incohérence, d’incompréhension des enjeux et les risques de dérapages sont multipliés.
49% des collaborateurs se déclarent potentiels détracteurs de l’entreprise
Ce chiffre