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L’avenir des sciences de l’esprit européennes

* Compte rendu de lecture. * Elaboré par : EZOUBAIRI Abdessamad * Master : Littérature et Culture Francophones et Comparées.

L’auteur entame sa réflexion sur le sujet par l’énumération des différentes appellations concernant les « sciences de l’esprit » d’une langue à l’autre en Europe en précisant que cette diversité linguistique et ce multilinguisme aura des effets bénéfiques sur l’espace culturel européen et. En revanche, s’il est possible de prévoir une langue unitaire pour les sciences de la nature (l’anglais) on ne pourrait pas faire la même chose dans le domaine des sciences de l’esprit. On pourrait même dire que la multiplicité des langues nationales en Europe est liée aux sciences de l’esprit et leur fonction dans la vie culturelle de l’humanité.
L’auteur s’interroge par la suite sur la possibilité de concevoir une langue véhiculaire internationale pour les sciences de l’esprit. En fait, selon lui, la dépendance réciproque et la totale communauté des intérêts de la recherche dans les sciences de la nature obligeront à la longue à adopter une telle langue véhiculaire scientifique. Il part du constat qui lui semble évident, c’est que la science elle-même définit précisément l’Europe en lui donnant la forme qu’elle a aujourd’hui et en définissant son futur proche son nier bien évidemment le rôle des autres cultures et civilisations dans l’essor que connaît et connaîtra l’Europe (l’exemple de l’apport des civilisations de l’Egypte et du proche orient). La particularité donnée à la science, selon l’auteur, est que l’ère moderne de l’histoire mondiale se trouve déterminé, dans son modelage culturel et civilisationnel, par la science. En