Les sens sont les diverses fonctions de notre sensibilité, ils nous relient au monde et à nous même de la manière la plus simple, c’est-à-dire par la vue, l’ouïe etc.. Ils sont présent dès la naissance, ainsi même le nouveau né n’est jamais sans rien savoir de la réalité. D’après Leibniz, « quoique nécessaire pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes » . L’auteur pense donc que les sens jouent un rôle dans l’acquisition de nos connaissances. En effet, grâce a eux, nous assimilons les choses du quotidiens et nous les gardons en mémoire. Par exemple, en touchant de la soie notre sens du toucher nous permet de sentir sous nos doigt que la matière est fluide et légère, nous gardons en mémoire cette « expérience », notre propre expérience. Ainsi la fois suivante l’ors que nous verrons de la soie sans même toucher nous nous souviendrons quel est l’effet de la matière. Cependant, les sens « ne sont point suffisants » pour nous donner toutes connaissances. Il vrai que, comme le dit Leibniz, « les sens ne donnent jamais que des exemples » par l’expérience sensible. Et les exemples ne nous permettent pas d’obtenir des connaissances universelles. Ils sont propres à nous même, personne ne vie la même expérience et donc n’a pas la même perception de ce que nous voyons, touchons etc.. . On pourrait alors se demander par quel autre moyens nous pourrions prendre connaissance autrement qu’en faisant l’expérience par les sens. Il existe la connaissance par « ouï-dire », c’est-à-dire par opinion, par croyance fondée sur la réception de ce que nous représente autrui. Mais une fois encore, même par ouï-dire, c’est par le canal des sens ( l’ouïe, la vue) que nous en prenons connaissance. En effet lorsqu’autrui tient un discours, c’est grâce à notre ouïe que nous sommes en mesure de l’écouter. Mais il y a pourtant des choses que les sens, par eux même, ne sont pas en mesure d’atteindre. C’est le cas de l’infiniment grand ou