Les sentiers de la gloire.
Devant cet échec personnel, le général Mireau décide alors de traduire en conseil de guerre le régiment pour « lâcheté ». Il souhaite qu'une centaine de ses hommes soient exécutés. Le colonel Dax s'insurge contre cette idée qu'il juge révoltante. Finalement le général Broulard décide d'un compromis : seuls trois hommes, un par compagnie, seront jugés.
Ecœuré, le colonel Dax, brillant avocat pénaliste, demande alors l'autorisation au général Broulard de défendre les trois hommes qui seront désignés. Mais tout son talent ne pourra l'aider à infléchir les juges pour qui la sentence ne fait aucun doute : les soldats seront fusillés le lendemain.
En dernier recours, le colonel Dax décide de retrouver le général Broulard, pour lui apporter les preuves que le général Mireau avait ordonné à son artillerie de tirer sur ses propres troupes pendant l'attaque. Ceci n'empêchera pas l'exécution des trois soldats mais le général Broulard utilisera cette carte pour ordonner une enquête sur les agissements du général Mireau et offrir ainsi son poste au colonel Dax, croyant que celui-ci a agi par pure ambition. Dax refuse de façon véhémente cet avancement, écœuré par le cynisme du général, et s'empresse de retourner auprès de ses