Les systemes bismarckien
Système bismarckien après les années 70 :
Par peur d’une coalition contre son pays, désormais première puissance continentale et deuxième puissance mondiale, Bismarck décide après la guerre 1870 de se lancer dans un jeu d’alliance complexe. Il espère isoler la France et maintenir un équilibre qui permettra à l’Allemagne de ne pas à avoir à combattre sur plusieurs fronts en cas de conflit. Bismarck, pense pendant toute cette période que la colonisation n’est pas une voie pour l’Allemagne qui n’entreprend alors que très peu d’expédition lointaine.
Bismarck parvient à former des alliances surprenantes mais toutefois fragiles :
En effet, la principale difficulté vient des Balkans que souhaite contrôler à la fois la Russie et l’Autriche-Hongrie.
1er système bismarckien :
En 1873 à Une convention entre l’Allemagne et la Russie débouche sur un accord défensif entre les deux puissances.
La même année, Bismarck parvient à faire signer à l’Autriche-Hongrie et à la Russie un accord qui assurera la concertation des deux pays en cas de conflit. Cet accord a donc débouché sur la « entente des trois empereurs » ou « contre assurance ».
En 1874, l’Italie se joint à l’alliance.
Le motif principal qui a poussé ces pays à l’alliance est principalement la peur d’une guerre sur plusieurs fronts.
Deux crises mettent alors à l’épreuve ce système d’alliance :
1873-1875 à La France a réussi à payer l’Allemagne bien plus rapidement que prévu. Bismarck doit alors retirer les troupes de France ; il craint la vitesse à laquelle la France parvient à se remettre du conflit. Lors du « Kulturkampf » (« choc culturel ») en Allemagne, le pays est divisé entre protestant (Prusse) et catholiques (Sud, ouest). La France utilise l’évènement pour critiquer politiquement l’Allemagne qui lance alors une rumeur de guerre.
La Russie et la Grande-Bretagne refusant de voir l’Allemagne attaquer la France (peur de la trop grande hégémonie du pays)